Travailler avec du vivant, c'est beaucoup de temps, de questionnements, d'expérimentations, de tatonnements, de silences mais aussi des dialogues...
Pour accompagner la vigne, je décide de suivre mon instinct, de m'entourer, de créer ce dont j'ai envie, articuler un présent et visualiser un futur qui me reflète qui me donne envie de donner et de ne pas compter mon temps.
L'idée avant tout c'est d'être là, construire ce qui nous ressemble, faire des concessions, s'accorder de la liberté, faire, se lancer, travailler avec amour et bon sens.
Pour certaines parcelles, il est plus facile de rêver, d'implanter d'autres espèces, de garder ce qui est existant, que le végétal règne en maître pour pouvoir construire un espace privilégier où la faune et la flore interagissent, qu'elles puissent inventer leur propre fable.
Moi j'essaie d'en écrire plusieurs à la fois, je m'affaire dans ce sens là, la cohabitation, l'agroforesterie, la diversité, créer du lien entre la végétal et moi.